La maîtrise

Image

Autoportrait 1952


En 1943, il grave vingt burins pour le Saint-Jean-du-Ciel de Roger Secrétain. Cette même année, Louis-Joseph Soulas accepte la présidence - qu'il conservera jusqu'à sa mort - de la Société des Artistes Orléanais, créée en 1923 par Maurice Genevoix.

En 1946, il illustre la Marche à l'Étoile de Vercors, et la Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres de Charles Péguy. L'année suivante il grave une série de planches, dont il constitue un recueil, sous le titre Quinze Gravures des Ruines d'Orléans. "Quinze aspects d'Orléans meurtri, mutilé" dit-il.

Il grave également des bois pour le Petit Voyage autour de ma Bibliothèque de Pierre Réveilhac.

En 1948, ce sont des gravures, d'après des gouaches de Pierre Guastalla, pour l'Autoclète d'Alfred Jarry, et soixante burins pour le Rémi des Rauches de Genevoix ; en 1949, les gravures de la Présentation de la France de Jules Romains ; en 1950, dix cuivres et deux bois pour son Portrait de Soulas de Jacques de Laprade ; en 1951 des bois pour Notre-Dame de la Beauce de Jean-Louis Béchu, des burins pour le Journal d'un Curé de Campagne de Georges Bernanos ; en 1952, des cuivres pour Une Promenade en France édité par Les Halles aux Cuirs Réunies.

Membre à plusieurs reprises du jury du Prix de Rome de gravure, il adhère aux "Peintres Graveurs Français" et à la "Jeune gravure contemporaine" - dont il fut l'un des fondateurs à la fin des années vingt. Depuis 1945, il est aussi Président du Club Orléanais du Cinéma.